Voler en autogyre !

Autogyre

Autogyre

C’est grâce à un coffret cadeau (type Wonderbox) me permettant d’effectuer une activité au choix, que j’ai choisi de faire mon baptême en autogyre.

A mi-chemin entre l’ULM et l’avion biplace, l’autogyre permet de voler à basse altitude et par quasiment tous les temps. D’après mon moniteur du jour, cet engin peut même planer en cas de panne moteur…

Décollage

C’est par une journée très nuageuse, avec des risques d’averse, que commence mon baptême de l’air en autogyre. J’enfile une combinaison, un casque avec micro et grimpe à l’arrière. Mon moniteur prend place à l’avant et démarre le moteur. Tandis que nous roulons jusqu’à la piste de décollage, il me demande où je souhaite aller. Connaissant bien le coin, je demande à aller jusqu’à mon village d’enfance. C’est un peu loin (environ 10 min de vol), mais il accepte!

L’avion arrive au bout de la piste, les pales se mettent à tourner, on prend de la vitesse. Ça secoue un peu, la piste étant en fait un vaste champ, puis aussi léger qu’une plume, l’autogyre décolle tout en douceur. La sensation est indescriptible, on se sent flotter dans les airs, avec un grand sentiment de liberté.

Le vol

Tous nos repères terrestres prennent une autre dimension lorsqu’on les observe depuis les airs

Tandis que l’on prend de l’altitude, j’essaie de reconnaître les lieux. Des maisons, une rivière, des routes. J’ai du mal à reconnaître la région, moi qui connais pourtant les lieux! Il faut dire que dans les airs, les repères ne sont plus du tout les mêmes! Heureusement le pilote me donne quelques informations. Avec ses indications, je commence à me repérer! Je découvre qu’un village n’a pas du tout la même forme lorsqu’on l’observe de haut!

Tout le long du vol, je remarque des étangs, des maisons, des chemins, que je ne devinais pas de la terre ferme! Un barrage a plus de puissance vu d’en haut, les cours d’eau paraissent paisible, certains étangs révèlent une couleur bleue turquoise, insoupçonnable sur la terre ferme.

Enfin, on arrive à hauteur de mon village d’enfance, le temps de placer la maison des grand-parents, le stade de foot, le champ des moutons à la sortie du village et c’est l’heure de faire demi-tour.

Retour et atterrissage

Sur le chemin du retour, quelques gouttes se font sentir. Je me demande si l’on va se prendre une averse. Le pilote me raconte que le matin même, un monsieur a fait son baptême sous la pluie battante! Heureusement pour moi, la pluie ne tombera qu’après avoir atterrit.

Le vol touche à sa fin, 20 minutes au total, nous approchons la piste, ou plutôt le champ… L’autogyre fait un demi-tour complet afin de se positionner face à la piste. Je m’attends à être beaucoup secouée, mais l’atterrissage se fait en douceur. Retour au hangar, une autre personne attend son tour pour monter dans l’autogyre.

Moi je plane, et vais encore planer une bonne partie de la journée. Je repars tout sourire, ce vol m’a donné des ailes et la pêche!

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